Le technicien en environnement est un professionnel qui travaille dans le domaine de la protection et l’aménagement de l’environnement. Sa fonction principale consiste à effectuer des tâches comme l’évaluation de la qualité des milieux naturels, agricoles, ruraux ou urbains susceptibles d’être affectés par des activités humaines en vue de déceler, mesurer et réduire la pollution (air, sol et eau) et ses effets sur les êtres vivants.

Il travaille aussi bien sur le terrain que dans des stations de contrôle ou dans des laboratoires. Il effectue la surveillance de la qualité de l’air et de l’eau, y détecte la présence d’éventuelles substances toxiques et des éventuelles « pestes », réalise des contrôles de qualité des rejets des industries et laboratoires dans les cours d’eau et les nappes phréatiques et peut s’occuper de la gestion des « déchets » au sens large du terme, de la décontamination des sols ou de l’application des normes pour protéger l’environnement.
Sur tout type de terrains, il effectue des tâches techniques liées à la gestion des terres (aménagement, remembrement, conservation des sols et de l’eau, qualité de la production végétale…).

Le technicien en environnement est également spécialisé dans le domaine de la protection de la forêt : il contrôle les travaux de reboisement, d’entretien, de coupe et participe à des études et diverses enquêtes pour l’aménagement des forêts et l’aménagement du tracé des routes et chemins. Il peut devenir garde-forestier. En outre, le technicien en environnement apprend et maîtrise la législation environnementale relative à l’aménagement du territoire, à la qualité de l’air et de l’eau.

Les défis à relever pour la protection de l’environnement incluant des grands thèmes de société et des implications pour les générations futures, les cours abordent des thématiques telles que les OGM, les mutations génétiques, le clonage… mais également des sujets comme la transformation des matières organiques à des fins utiles pour l’homme (la biométhanisation, le compostage…).

Dans le même ordre d’idée, une large place est réservée à la gestion du bien-être des populations (gestion des pollutions olfactives, visuelles, auditives, lumineuses…).

Objectifs de la formation

La formation met particulièrement en avant le côté pratique :

  • Un stage de trois semaines en entreprise (qui permettra de confronter très vite l’élève à des situations concrètes qu’il sera amené à rencontrer dans son futur métier),
  • 6 heures par semaine de pratique professionnelle,
  • 14 heures de cours techniques (aménagement du territoire, écologie, laboratoire des détections des pollutions, biotechnique)
  • une épreuve de qualification étalée sur les 2 ans de la formation ;
  • de multiples sorties pédagogiques et visites en entreprise permettant d’illustrer les cours théoriques étudiés par ailleurs.
  • De nombreux partenariats avec des associations environnementales (Natagora, Contrat de rivière, DNF, Parc naturel de Gaume …)

Stages

Dés la 5e année, l’élève doit effectuer les démarches auprès d’associations, institutions ou autres ASBL à caractère environnemental en vue d’y effectuer un stage en immersion d’une durée de 3 semaines. Durant ce stage, l’élève, en dehors de tout contexte scolaire classique, va être confronté à la réalité du monde du travail et pourra mettre en application les apprentissages déjà acquis en cours ou, au contraire, en découvrir de nouveaux. Cette période de stage est systématiquement bénéfique pour l’élève. Période de laquelle il ressort toujours grandi. Les secteurs d’activités sont nombreux et variés : Parc naturel de Gaume, Département Nature et Forêts, Contrat de rivière Semois et Chiers, Intercommunale A.I.V.E., ASBL Natagora, grosses entreprises privées comme Burgo Ardennes ou petites entreprises familiales…

Cette période de stage, importante dans la formation de l’élève, est également propice à la préparation de l’épreuve de qualification finale (fin de 6e année).

Nos spécificités

La section « Environnement » met l’accent sur le concret et la pratique. Par de nombreuses sorties sur le terrain (visites d’entreprises, chantiers de gestion, aménagements en faveur de la biodiversité…), nous confrontons les futurs techniciens à la réalité. Concevoir l’apprentissage de notions relatives à l’environnement uniquement entre quatre murs n’est pas pensable. Dès lors, en plus de ces sorties sur le terrain, de nombreux projets sont régulièrement mis en œuvre au sein de l’établissement (toiture végétale, jardin naturel, rucher didactique…) par les professeurs de pratique professionnelle et de cours techniques pour stimuler en permanence les élèves sur les enjeux de préserver notre environnement.

Ces projets et sorties affinent également chez l’apprenant son sens critique, son autonomie et sa prise d’initiative en vue de le préparer au mieux aux études supérieures ou à la réalité du travail.

Michaël Baudry

Rentrée 2017

Label scientifique décerné par la Fédération Wallonie – Bruxelles (unique en Province de Luxembourg)